L’illustration se présente en deux plans : le premier sur lequel on est à l’intérieur du Pandémonium, et le 2nd, derrière la fenêtre, où on aperçoit un paysage plus angélique.

Depuis le Pandémonium, une figure féminine regarde ce paradis lointain, ce Paradis Perdu (référence à l’œuvre littéraire qui a introduit le Pandémonium au 17e siècle) qu’elle ne pourra plus jamais atteindre.

On se retrouve plongé(e)s dans une architecture gothique, emplie de chaos et de destruction. Si l’on observe bien, l’environnement est peuplé de symboles représentant les enfers, la mort, Satan, etc. : les fleurs dans la tenture (renoncules noires, narcisses, et belladone), les serpents blancs gris dans la frise, les cornes de la figure féminine, les détails dans les vitraux, etc.

Alors, envie de rejoindre cette dame en robe élégante, et passer l’éternité dans les ténèbres ?